Très critique envers le traitement médiatique des attentats de janvier, le père Bacquet plaide pour des rencontres entre les communautés.
 
Le 18e du mois :  Quelle a été votre première réaction après les attentats de janvier ?
Alexis Bacquet :  Je n’étais pas un fan de Charlie-Hebdo, mais le jour où j’ai découvert que l’on tuait des gens à cause de leur expression libre, ça m’a semblé stupéfiant et inadmissible. Comme c’était juste avant un week-end, que ça avait été hypermédiatisé et que je sentais que les gens étaient complètement stressés, je suis intervenu pendant les messes du samedi et du dimanche. J’ai d’abord demandé à l’assemblée réunie dans l’église de porter dans sa prière ces événements et l’angoisse des gens. Et j’ai dit ensuite qu’il ne fallait surtout pas confondre d’un côté des barbares qui instrumentalisaient une religion au service de buts absolument pas religieux, et de l’autre un islam qu’on pourrait dire classique, en France, et qui a droit de cité. La première façon d’agir, c’est de parler des événements et de mettre en garde contre les jugements globalisants, infondés... (Lire la suite dans le numéro de mars 2015)
 
 
Photo : © Christian Adnin
mars 2015 / Le dossier du mois : L’après Charlie, de l’émotion à la réflexion

     
            	
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