Avant l’automatisation définitive du réseau français, des centraux téléphoniques hébergeaient de nombreux employés. Ce personnel qualifié était essentiellement constitué des « demoiselles du téléphone », jeunes filles célibataires corvéables à merci.
Le temps n’est plus très loin où deux amis habitant loin l’un de l’autre pourront se parler sans avoir à sortir de chez eux », déclare, en 1875, l’ingénieur et scientifique américain visionnaire Alexander Graham Bell. Le 14 février 1876, il dépose le brevet du téléphone. Face au rapide essor de cette invention, des centraux téléphoniques sont créés dans le monde entier permettant au plus grand nombre de communiquer grâce à l’intervention d’opératrices appelées les « demoiselles du téléphone ».
En 1889, l’État français rachète, avec l’objectif d’en faire un service public, l’exploitation du téléphone à la compagnie concessionnaire privée, la Société générale des téléphones. En 1911, afin de désengorger le central téléphonique de la (...)
Reproduction : Jean-Claude N’Diaye