S’il n’y a plus de campement porte de La Chapelle ou à Stalingrad, les exilés n’ont pas pour autant déserté le pavé. Pour obtenir des hébergements et solutions pérennes, les associations qui leur viennent en aide lancent des actions d’occupation.
Utopia 56 a référencé 1 300 familles à la rue cette année (et hébergé 3 300 personnes pendant 23 jours en moyenne), résume Yan Manzi, d’Utopia 56. Ces chiffres mettent en lumière l’abandon par l’Etat des populations précaires, SDF ou exilées. » Depuis l’évacuation du 17 novembre (lire notre n° 288), les organisations de protection des personnes exilées ont donc décidé de passer à la vitesse supérieure et se sont associées au DAL (Droit au logement) au sein du Collectif Réquisition*. « Nous avons toujours cherché à nous rapprocher les unes des autres pour avoir davantage d’impact dans nos actions, résume Jean-Jacques Clément, membre de Solidarité migrants Wilson. Actuellement, nous arrivons à nous réunir en inter-orga et à être une quarantaine (...)