La Baleine tatouée de Witi Ihimaera. L’auteur est le premier romancier maori à être édité, mais La Baleine tatouée est le livre néo-zélandais le plus traduit dans le monde. C’est une fable écolo pleine d’humour sur le courage, la puissance des femmes et l’importance des liens entre humains et non-humains. Le livre est publié par un éditeur tahitien : Éditions Au vent des îles, 157 pages, 17 euros
Nous sans l’État de Yasnaya Elena Aguilar Gil. Une écrivaine, militante des droits linguistiques et chercheuse mexicaine, aborde la critique de l’État-nation colonial par les « premières nations ». Outre l’intérêt du livre par son propos, l’originalité de
sa pensée, son engagement, il est très bien écrit !
Éditions Ici bas, 144 pages, 15 euros
Le grand vide de Léa Murawiec est une grande BD. Pour les deux libraires, c’est du jamais-vu ! Il s’agit d’une histoire fondée sur le besoin d’être vu ou reconnu, traité de manière métaphorique. Plus que le thème, c’est son traitement qui plaît à nos deux libraires : le livre est fin, les caractères des personnages sont chouettes et, surtout, le graphisme est étonnant et en même temps accessible à tout le monde.
Éditions 2024, 204 pages, 25 euros.
À SUIVRE…

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