Juste avant Noël et alors que Paris subissait des températures négatives, les exilés qui cherchaient refuge sous le métro aérien ont été déplacés vers des hébergements temporaires.
Le campement situé sous le métro au pied de la station Stalingrad (lire notre numéro 310) a enfin été évacué. Le 16 décembre, 771 personnes ont été mises à l’abri, parmi lesquelles des femmes et des enfants, en majorité des Afghans. La situation humanitaire y était devenue désastreuse, plusieurs centaines de personnes survivant dans un froid glacial, dans des conditions sanitaires fortement dégradées, propices aux épidémies. Depuis le début du mois de décembre, les feux allumés par les migrants pour résister au froid représentaient un danger permanent. Les élus locaux demandaient depuis plusieurs semaines une mise à l’abri.
Que la préfecture ait pu laisser la situation se dégrader à ce point, avant de se résoudre à une mise à l’abri que tous savaient (...)