Première mondiale pour la Halle Saint-Pierre qui réunit actuellement les travaux de vingt-quatre artistes iraniens, non reconnus dans leur pays. Dessins, peintures, œuvres textiles naviguent entre réel et imaginaire selon les codes de « l’art outsider ».
Il est assez fascinant de constater à quel point les questions soulevées par les artistes de l’art brut – interrogations essentielles sur la mort, le sexe, la religion, les mythologies – se retrouvent sous des formes proches dans des civilisations éloignées géographiquement ou culturellement. Pour preuve, les œuvres actuellement installées à la Halle Saint-Pierre évoquent pour certaines, par leur côté obsessionnel, répétitif, naïf et libre, d’autres artistes croisés dans ce même lieu.
Mais ce qui est certainement propre à ceux que présente aujourd’hui la Halle, c’est la source de leur inspiration qui puise dans une culture iconographique, calligraphique, picturale, dans une histoire millénaire et une littérature riche de grandes épopées. Le destin (...)