Pourquoi une décision aussi radicale ? Parce qu’une poignée de propriétaires de bars et restaurants déborde allégrement de la surface autorisée et lorsque la mairie leur en fait la remarque, ils opposent une fin de non recevoir. Parfois même avec un manque patent de délicatesse, déclarent unanimement les élus qui se sont frottés à cette question. « La situation est gênante car nous avons un public qui a compris que nos moyens étaient limités », a remarqué Afaf Gabelotaud, adjointe au maire du 18e (commerce/artisanat) lors du dernier conseil d’arrondissement.
Le problème est suffisamment aigu pour que le conseil de quartier se soit saisi de la question. Des clous ont été installés au sol pour délimiter les terrasses, des marches exploratoires avec les riverains et des représentants des commerçants ont sillonné le quartier. Mais rien n’y fait, les commerçants contrevenants ne veulent rien entendre. « Il faudra sans doute procéder à un enlèvement de terrasse en janvier 2018, comme ce qu’il s’ est passé en 2014 autour des rues Ramey et Christiani », a poursuivi Félix Beppo, adjoint au maire du 18e (voirie).
Le nombre d’inspecteurs devrait passer à trois d’ici trois mois. La mairie souhaite qu’après les verbalisations, les autorités aient les moyens de démonter les terrasses. Il faut dire que le montant de 35€ des sanctions financières n’est guère dissuasif. Avant de mettre en place cette mesure la municipalité souhaite obtenir des engagements fermes d’un certain nombre de commerçants qui abusent.
Photo : © Christian Adnin

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