Deux jeunes entrepreneuses ont créé une ligne de maillots de bains adaptée à un large public féminin tout en préservant la planète.
« On ne trouvait pas de maillot de bain adapté à notre morphologie, les couleurs ne nous convenaient pas, alors on a pris les choses en main ! ». Manon et Charlotte, deux habitantes du 18e qui travaillent toutes deux dans le secteur de la communication après un cursus en école de commerce, ont donc décidé, à leurs heures perdues, de créer leur propre ligne de maillots. Elles ont dessiné des croquis, engagé des stylistes, fait fabriquer leurs maillots au Portugal et imposé leurs critères. Le résultat : un modèle une pièce et trois modèles deux-pièces. Côté morphologie : un bon maintien de la poitrine et un produit gainant. Côté couleur : du blanc, du noir et de l’imprimé. Enfin côté style, on surfe sur la mode : ceinture, anneaux dorés, bretelles fines. Manon estime qu’elle a trouvé des solutions à ses problèmes : la couleur est classique et tendance, la coupe lui va et la matière est éco-responsable.
Un engagement éthique
En effet, les tissus ont été choisis pour éviter le lycra très polluant (utilisation de chutes, polyester recyclé...) et toute la fabrication est concentrée dans un même lieu au Portugal (atelier de confection familial, étiquettes, agence textile) afin de limiter l’empreinte carbone due aux transports. De plus, les pochons réutilisables sont en coton 100 % écologique et les sachets d’expédition sont entièrement compostables. Dans Paris, les livraisons se font gratuitement à vélo.
Ces deux passionnées de voyages veulent faire rêver, cette année, sur le thème de Los Angeles. On y trouve donc le Santa Monica : un deux-pièces cuivré ; le Malibu : un deux-pièces blanc ; le Venice beach : un bikini classique forme triangle ou encore le Hollywood : un maillot une pièce atypique noir.
Pour l’instant, ces créations peuvent être achetées en ligne (80 ¤ ou 90 ¤). Faites vite, avant que leurs 800 premiers exemplaires trouvent preneur ! Lorsque nous les avons rencontrées, elles cherchaient à les placer en boutique. Et rêvent d’en faire leur occupation à plein temps. •