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janvier 2018 / Le dossier du mois

Budget participatif, quatre ans après : un bilan en demie-teinte

par Catherine Xerri, Hajer Khader Bizri

Faible taux de participation, travaux qui relèvent des compétences de la mairie, simples projets d’agréments. L’initiative lancée en 2014 est sous le feu des critiques.

Pionnière dans la mise en oeuvre du budget participatif en 1989, la ville côtière de Porto Alegre au Brésil a fait bien des petits dans le monde. Pour preuve, ce conseil d’école dans une maternelle du 18e, où par une fraîche soirée de novembre des parents d’élèves interpellent le représentant de la mairie sur la vétusté de la porte d’entrée et l’insécurité qui en découle. C’est alors qu’un représentant des parents d’élèves suggère tout naturellement : « On n’a qu’à le proposer l’an prochain au budget participatif ! » C’est dire la notoriété grandissante de ce dispositif ambitieux lancé par la municipalité, dont le principe était encore inconnu des Parisiens et Parisiennes il y a quatre ans.

Coup d’accélérateur

Un passage en revue des différents projets proposés depuis 2014 montre une grande diversité : végétalisation, culture, sport, mais aussi l’école, la solidarité ou l’ajout d’équipements. Autant de projets dont la cible ne se limite pas aux jeunes cadres de la ville et qui expliquent la popularité croissante de cette initiative. Pourtant, l’effort à fournir pour que tous les habitants se sentent pleinement inclus reste énorme. Certains se demandent si les projets sont vraiment représentatifs des habitants et de leurs attentes. D’autres s’interrogent sur la pertinence de financer des projets situés
dans le périmètre ordinaire d’une bonne gestion municipale... (Lire la suite dans le numéro de janvier 2018)


Photo : © Christian Adnin

Dans le même numéro (janvier 2018)