Après avoir grandi à Lamarck-Caulaincourt, Jean-Charles Skarbowsky s’est fait un nom en Thaïlande en mettant au tapis les meilleurs nak muays de sa catégorie. Mais aussi dans le 18e, où il est revenu pour enseigner son art. Portrait d’un champion qui a soif de rencontres.
Le hasard fait parfois bien les choses. En 2019, alors qu’il cherche un lieu pour créer un camp d’entraînement
de muay-thaï à Paris, Jean-Charles Skarbowsky tombe sur un local au 135 rue Lamarck, à quelques pas d’où il a grandi. « Mon père y a vécu presque toute sa vie, mes parents se sont rencontrés là et se sont mariés dans le 18e, explique-t-il d’emblée. Je me suis aussi marié dans le 18e et j’y mourrai. » Avant ça, Jean-Charles Skarbowsky a encore bien des choses à transmettre, lui qui a désormais deux salles à son nom dans la capitale. Une rue Lamarck, donc, puis une seconde dans le 20e, où il nous a donné rendez-vous quelques heures avant l’entraînement. Casquette d’un groupe de rap montreuillois sur la tête, blouson en cuir couleur camel sur le (...)
Photo : Thierry Nectoux